« Oran », «
Wahrân », les origines du nom de la ville sont diverses et incertaines. Très
peu de témoignages anciens existent sur sa signification.
D’après les
linguistes, la langue d’origine du mot Wahrân serait le libyque, l’ancêtre des
langues berbères actuelles.Son origine remonterait à la préhistoire (période
néolithique).
Étymologiquement,
il semblerait que le nom de « Wahrân » (Oran en arabe) vient du mot arabe «
Wihr » qui veut dire Lion. Doublé, ce mot donne Wihrân ou communément appelée
Wahrân وهران (deux lions). Ce que l’on
sait de source sûr c’est que le nom de Wahran est cité pour la première fois
par Ibn Haouqal et El-Bekri, le premier vers 971 et le second en 1068. Vers l’an 900,
il subsistait encore des lions dans la région, et les deux derniers chassés se
trouvaient sur une montagne près d’Oran qui porte actuellement le nom de «
Montagne des Lions ».
(Le_Murdjadjo en 1930) |
Le très joli
récit de Djafar et des deux lionceaux :
En feuilletant de vieux bouquins à la bibliothèque, je suis tombé sur un très
joli récit. Authentique ou irréel
?
Je ne serais vous le dire. Laissez-moi
simplement vous raconter la légende de Djafar et des deux lionceaux.
Il était une
fois un jeune homme nommé Djafar.
Ce dernier,
fils de vizir, naquit à Cordoue (Espagne) où il grandit. Il fut toujours
considéré comme le rebelle de la famille, surtout par son père. Durant sa jeunesse, il était très amoureux
de sa cousine Nardjess. Quand vint l’âge du mariage, il tenta de convaincre son
père de lui choisir l’élue de son cœur, mais ce dernier s’y opposa lui
préférant la fille d’un riche commerçant de la ville. Désespéré, Djafar décida
de quitter le pays pour l’Égypte la veille de ses noces.
Lors du voyage,
le bateau fût pris dans une tempête et dériva vers le sud. L’état du navire ne
permettant plus la navigation, les marins décidèrent d’accoster le long de la
côte toute proche.
Attiré par la
beauté de la mer, Djafar avait pris pour habitude de s’y baigner chaque jour. Durant ses baignades, il remarquait deux
lionceaux solitaires jouant ensemble.
Après une
semaine, les lionceaux étaient toujours là, mais aucune trace de leur mère,
Djafar se décida à les approcher. Le remarquant les lionceaux s’éloignèrent, et ne s’arrêtèrent que
lorsqu’ils furent arrivés auprès de leur mère, morte. Djafar s’assit sur un
rocher. Craignant pour leur sort, il décida de les adopter. Devenant ainsi ses
protecteurs, il ne quitta plus les lionceaux.
C’est à cet
endroit que Djafar battit sa demeure. La première maison d’une grande cité. Cette ville porte désormais le nom de «
Wahrân » (les deux lionceaux en arabe).
je dit une seul chose je pleure
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